Après Ouagadougou, c’est à Bobo-Dioulasso que les initiateurs du projet Résilience Karité se sont réunis les 17 et 18 mars à la faveur d’un atelier de formation sur la base de données, le partage, l’interprétation, l’analyse et l’utilisation des scenarii et données climatiques. L’objectif de cette formation est de présenter aux participants la base des données centralisée, utilisée pour l’archivage des données climatiques et des scenarios climatiques.
« Permettre aux participants d’interpréter les scenarios, les analyser afin d’identifier les vulnérabilités de la filière karité et des producteurs et de les utiliser dans la prise de décision sur les choix stratégiques d’adaptation », tel est l’objectif recherché par le Projet Résilience Karité à travers cette formation de deux jours portant sur la base de données, le partage, l’interprétation, l’analyse et l’utilisation des scenarios et données climatiques. A en croire Mme Cyrille Ganou, la Coordonnatrice du projet Résilience Karité, l’analyse des impacts des changements climatiques sur la production et la durabilité des parcs à karité au Burkina Faso demeure difficile.
Selon elle, l’une des solutions pour y faire face est l’élaboration des scenarios climatiques, toute chose qui permettra d’identifier les meilleures stratégies d’adaptation. Cet atelier vient donc à point nommé. « Il s’agit de renforcer les capacités des acteurs concernés plus particulièrement ceux de la production de karité sur comment améliorer la résilience des ménages agricoles, en particulier des femmes, dans les parcs à karité au Burkina Faso », a-t-elle indiqué.
Ils sont au total 93 personnes venant des milieux scientifiques, gouvernementaux, communautaire et de production de karité à bénéficier de ce projet dont la mise en œuvre concerne les provinces du Houet, du Tuy, de la Sissili et du Ziro. Pour rappel le Projet Résilience Karité est un projet du Centre d’Étude et du Coopération International (CECI). Il a été rendu possible grâce au soutien financier du Gouvernement du Québec à travers le Programme de Coopération Climatique Internationale (PCCI) et l’appui technique de la Fondation Naturama et du Réseau des productrices de beurre de karité des Hauts bassins et des cascades (RPBHC).
Omar SALIA
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