Contrairement aux élections de 2019, où elle était absente, pour cause de dissensions avec le régime sortant de Kabila Junior, pour les élections, surtout la présidentielle du 20 décembre 2023, l’UE sera présente, information donnée par Joseph Borell, qui dit avoir répondu favorablement à une demande du ministre des Affaires étrangères de RD Congo. Et c’est une experte en la matière, Malin Bjork qui a été choisie par le Haut représentant de l’UE.
Cette première d’une Mission d’observation électorale (MOE) de l’UE depuis 2011, vient sonner comme un retour des bonnes mœurs politiques dans ce pays-continent. Même s’il est vrai que vu justement le gigantisme de la RD Congo, les 13 précurseurs qui viendront en novembre, suivis des 42 autres pour un long terme et les 12 autres enfin pour le cours terme, sont insuffisants pour observer près de 80 000 bureaux de vote de Kinshasa au Katanga. Il est vrai qu’ils seront épaulés par des observateurs locaux et peut-être de l’UA.
Une grande électrice nommée UE donc, qui est un label, que malgré les micmacs autour de la CENI, de son président dont l’élection a été chahutée, et en dépit d’une situation sécuritaire fragile à l’Est du pays, le spectre du «glissement» s’éloigne, donc les élections en particulier la présidentielle auront bel et bien lieu à bonne date.
Déjà, une campagne qui promet joutes denses, frisant l’invective, le déploiement de gros moyens, une campagne qui sera loin d’être fade avec cette fournée de candidats (20) laquelle campagne s’ouvre ce 19, 20 novembre 2023.
Cette présence de l’UE pour «épier» ces scrutins qui témoignent que cahin-caha, le processus quoique émaillé d’incidents, est assez correct, et présage de votes qui pourraient refléter la volonté de l’électorat.
Même si dans ce Congo-là, rien n’est certain, et tout peut partir d’un effet papillon. Un scénario dont Félix Tshisekedi use de tous les moyens pour en conjurer l’avènement. Car des élections en RD Congo, ne sont jamais simples en matières logistiques, organisationnelles et surtout financières. Sans oublier les accès crisogènes pré et post-élections.
La REDACTION
COMMENTAIRES