Sommet sur la désertification à Ryad : La 16e COP des pauvres au pays de MBS !

Sommet sur la désertification à Ryad : La 16e COP des pauvres au pays de MBS !

 

 

 

 

Le capitaine Thomas Sankara avait institué au Burkina Faso, ce qu’il a appelé les 3 luttes. Lutte contre :

1) La divagation des animaux ;

2) Lutte contre les feux 3) Lutte contre la coupe abusive du bois.

A Ryad, dans la capitale saoudienne, la cuvée 16 de la COP sur la désertification ne vise pas autres objectifs que les derniers du fringant capitaine qui dirigea le pays des hommes intègres.

L’érosion des terres arables gagne du terrain, on estime à 1,5 milliard, cette destruction, ce qui représente 40% des terres fertiles, impactant la moitié de l’humanité. Il faut réparer les sols d’ici 2030, pour espérer sauver cette planète Terre, car désertification et climat sont intimement liés, puisque bonnes terres est synonyme de stockage de carbone qui lutte contre le réchauffement climatique.

La COP 15 d’Abidjan en Côte d’Ivoire avait eu le nez creux, en martelant sur la sauvegarde d’un milliard de terres, 2 ans après, on en est à 1,5, chercher donc le danger !

Les sécheresses deviennent des fléaux avec leurs lots de misère, d’exode et de guerre. L’urgence est donc de sauver ces terres dégradées, d’ici l’horizon 2030, et résoudre en même temps la problématique de l’eau. L’or bleu sera au cœur de toutes les attentions dans les 10, 20 prochaines années. Et même les plus pessimistes tablent sur une guerre mondiale au sujet de l’eau.

En tout cas, en 2050, on estime que 3 humains sur 4 auront soif, et c’est en Afrique que se concentrera ce besoin. Danger perçu par le continent qui, à cette COP 16 au pays du prince Mohamed Ben Salman (MBS) mettra sur la table le fameux «protocole sécheresse contraignant» qui imposera des règles claires pour que l’Afrique ne soit pas assoiffée. Un protocole que refuse l’Occident qui n’en veut pas.

Ce n’est pas d’ailleurs sans raison qu’on a désigné la COP sur les désertifications comme la COP des pauvres, car le désert avance sur le continent de par le fait des Africains, mais aussi par la destruction opérée par les grandes fermes qui rasent nos forêts pour son bois ou pour des industries extractives.

La tenue même de cette COP 16 à Ryad est assez curieuse, même si elle est judicieuse. En effet, au pays du pétrole et du gaz, donc des énergies fossiles, mais au pays de grand désert, voit-on la sécheresse avec les mêmes yeux qu’au Sahel par exemple ? Il est fort à parier que l’Occident rechignera à accepter ce corset qu’est ce processus qui est pourtant vital, pour les Africains.

La REDACTION

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