Au lendemain de la brillante élection de l’opposant Bassirou Diomaye Faye, à l’élection présidentielle sénégalaise, le président français, Emmanuel Macron lui a exprimé ses félicitations et s’est réjoui de travailler dans un message sur le réseau social X.
Pour son premier discours d’après élection, prononcé lundi 25 mars 2024, le large vainqueur du scrutin tenu la veille (dimanche), Bassirou Diomaye Faye a assuré que son pays resterait « l’allié sûr et fiable de tous les partenaires étrangers respectueux ». Bassirou Diomaye Faye, qui a eu 44 ans lundi, libéré de prison il y a dix jours seulement, s’est présenté comme le « choix de la rupture ». Il va devenir le cinquième et plus jeune président de ce pays ouest-africain de 18 millions d’habitants après que son principal adversaire, dauphin du président sortant a reconnu sa victoire dès le premier tour de la présidentielle, qui s’apparente à un séisme politique. La France, ancienne puissance coloniale du Sénégal et son premier partenaire politique et économique, espère maintenir avec lui des relations solides, alors qu’elle vient d’essuyer plusieurs revers dans la région notamment au Mali, au Burkina Faso et au Niger. Diomaye Faye pourra-t-il appliquer Stricto Sensus le programme du PASTEF qui ne s’accommodera plus de certaines pratiques avec l’ex-métropole lesquelles risqueraient d’aller à l’encontre des vœux et des aspirations d’une jeunesse qui appelle à une tabla-rasa ? C’est dans l’air du temps, la sous-région Ouest africaine baigne dans un climat d’hostilité de plus en plus soutenue à l’égard de l’ancienne puissance coloniale. Quelle sera l’attitude du pouvoir du PASTEF vis-à-vis de la France ? Bref, quelles relations franco-sénégalaise sous le prisme de la rupture en mode PASTEF ?
COMMENTAIRES