Santé maternelle et infantile :  Le Burkina adhère au mécanisme mondial de financement

Santé maternelle et infantile : Le Burkina adhère au mécanisme mondial de financement

Il a été lancé officiellement à Ouagadougou, par le Ministère de la santé, celui de l’économie, des finances et du développement et une mission venue de Washington, de Seattle et de Londres, le processus d’élaboration du dossier d’investissement pour la santé de la reproduction maternelle, néonatale, infantile des adolescents et de la nutrition. C’était le jeudi 22 février 2018, et ce processus s’inscrit dans le cadre du mécanisme mondial de financement.

Mettre fin aux décès évitables de la mère, du nouveau-né, de l’enfant et de l’adolescent et améliorer la santé et la qualité de vie des femmes, des enfants et des adolescents est l’objectif visé par le Burkina Faso, en adhérant au mécanisme mondial de financement de la santé. Cette demande d’adhésion ayant eu un écho favorable, une mission de Washington, de Seattle et de Londres, a fait le déplacement au pays des hommes intègres, du 19 au 22 février 2018, pour baliser le terrain, rencontrer les partenaires et avoir des séances de travail, avec les parties prenantes. Selon le ministre de la santé, Nicolas Méda, le pilier du développement d’un pays est de pouvoir assurer une bonne santé de la mère et de l’enfant et un bon état nutritionnel des cibles. «C’est pour réussir ce pari, qu’une mission venue de Washington, de Seattle et de Londres est venue pour lancer le processus d’élaboration du dossier d’investissement pour la santé de la reproduction maternelle, néonatale infantile des adolescents et de la nutrition dans le cadre du mécanisme mondial de financement», a laissé entendre le ministre. Par ailleurs, la présente rencontre de clôture de la mission du Secrétariat du mécanisme mondial de financement, tient également lieu de lancement officiel du processus de financement. Au cours de la mission de travail sur ce nouveau mécanisme de financement de la santé, il a été question de différentes rencontres avec l’ensemble des acteurs concernés par le projet, ponctuées d’un atelier qui a permis d’atteindre des résultats. Au compte des résultats engrangés, on a une meilleure compréhension des différentes parties prenantes de ce mécanisme global de financement de la santé, un cadre sectoriel de dialogue santé, retenu pour porter l’initiative au Burkina Faso, et une feuille de route consensuelle pour l’élaboration du dossier d’investissement. «Constituer un nouveau modèle pour le financement du développement dans l’ère des ODD et cela, en réunissant diverses sources de financement de manière synergique, sous l’impulsion des pays, afin de combler le déficit de financement existant dans les domaines de la santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et de l’adolescent et de la nutrition d’ici à 2030» est là, la mission que s’assigne le mécanisme mondial de santé. Et pour le ministre Méda, cette vision rentre en droite ligne de l’engagement du président du Faso, relatif au pacte national pour la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile. «En effet, la mesure de gratuité des soins, au profit des femmes et des enfants de moins de 5 ans a permis au gouvernement de mobiliser environ 50 milliards de FCFA pour son financement, sur les années 2016 et 2017 et ce dernier s’engage encore à poursuivre la mise en œuvre de cette importante mesure», explique le ministre en charge de la santé. Le point focal du mécanisme mondial de financement à la Banque mondiale pour le Burkina Faso, Supriya Madhavan, quant à elle, n’a pas manqué d’exprimer sa gratitude au gouvernement burkinabè pour avoir rejoint ce mécanisme de financement mondial.

Larissa KABORE

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