Rumeurs de… sautes d’humeur et de mutineries dans les casernes militaires au Burkina  Mensonges ! selon l’Etat  major de l’Armée

Rumeurs de… sautes d’humeur et de mutineries dans les casernes militaires au Burkina Mensonges ! selon l’Etat  major de l’Armée

 

 

Consécutivement au tir du mercredi 12 juin dernier, qui a occasionné 2 blessés à la RTB, et qui a fait suite à des rumeurs de mécontentement dans certaines casernes militaires, l’état-major de l’armée s’est fendu d’un démenti hier 18 juin dans la soirée, évoquant des «informations infondées mensongères qui sont intentionnés aux dessous funestes».

Tout en rassurant les populations, ledit communiqué ajoute que ces allégations n’ont pour but que de semer doute, psychose, tirer le moral des FDS et VDP au talon, lesquels œuvrent inlassablement à la libération du peuple burkinabè.

Ce n’est pas trop tôt cette sortie de la direction de la communication et des relations publiques des armées, car c’est quasiment une semaine après les faits du palais de Koulouba, plus d’autres rumeurs essaimées dans la Toile, toutes plus ou moins très sensibles, car liées justement à la situation sécuritaire, c’est par rapport à toutes ces choses que ces «informations infondées» ont pu prospérer. On a désormais une source officielle, celles sécuritaires, en l’occurrence de l’armée sur les informations véhiculées par divers canaux.

C’est déjà ça de gagné, mais communicationnellement, il aurait fallu couper court à ce qui est pour l’état-major des fadaises nauséeuses, pour saper la pugnacité des troupes sur le terrain. La communication en temps de guerre doit être souvent embrayée au quart de tour. Car le battement de temps trop long, ce qu’on appelle «tunnel» en télévision est très néfaste en temps de guerre. Désormais, et sous réserve d’inventaire officiel ultérieur, on a au moins des bribes d’infos sur ces rumeurs, du moins un démenti. Empêchera-t-il les différents trolls de donner toujours libre cours à certaines allégations ? En tout cas, tout ce que s’est dit et entendu ces derniers jours mérite une communication appropriée et élaborée, que les Burkinabè attendent en rongeant leurs freins. Ils ont déjà cette «source» de l’armée. La première depuis ces gravissimes évènements du 12 juin dernier.

La REDACTION

COMMENTAIRES

WORDPRESS: 0
Aujourd'hui au Faso

GRATUIT
VOIR