Réseaux sociaux-Fake-News-activistes et propagande : Le «5e pouvoir» fait rage au Burkina en apnée !

Réseaux sociaux-Fake-News-activistes et propagande : Le «5e pouvoir» fait rage au Burkina en apnée !

 

 

 

 Surveillant, juge et souvent inquisiteur, le 4e pouvoir qu’est la presse (c’est Honoré de Balzac en 1840 qui l’a décrété), est au cœur de la vie politique, intellectuelle et morale. Les journalistes sont considérés comme le miroir de la société, des hommes à jeun dans l’ébriété universelle, en quête et enquêtant.

Aujourd’hui, il existe un 5e pouvoir avec l’avènement des réseaux sociaux : celui de l’opinion publique qui s’exprime à travers les réseaux sociaux. Ce n’est pas pour rien que le GAFA (Google-Amazon-Facebook et Apple) est devenu un magistrat inamovible.

Ce «5e pouvoir» qui a la capacité de mesurer la réputation et de déterminer à la fois la valeur sociale et financière de chacun et des entreprises est partout. Evidemment, comme toute médaille a son revers, ce pouvoir comporte des aspects très nuisibles.

Au Burkina Faso, depuis ce 12 juin 2024, jour d’un tir parti du palais présidentiel qui a fait 2 blessés au siège de la télévision nationale, la Toile s’affole, les activistes pavoisent, l’opinion se délecte, les médias traditionnels nationaux comme étrangers restent prudents, circonspects sinon assez mesurés. Tout se ramène au chef de l’Etat IB ou plutôt, ce qu’il devient.

En dépit de 2 apparitions (14 juin et 16 juin), les Saints Thomas, et autres estiment qu’il en faut plus pour convaincre. De quoi ? Que c’est toujours le même IB ? Qu’il reste le seul maître à bord du rafiot burkinabè ? Il y a un peu de tout ça !

En tout cas, sur la toile, on a vu et entendu tout, et malgré le démenti de l’état-major de l’armée burkinabè ce 18 juin 2024, ce 5e pouvoir continue son équipée virale. Un autre fait est venu conforter activistes et influenceurs qu’ils ont bien levé un gros lièvre qu’il faudra poursuivre : la non-tenue du Conseil des ministres, hier 19 juin 2024. Alors que ce n’est pas une première ! Il arrive que pour agenda surbooké, le Conseil des ministres se tienne jeudi ou vendredi ou même pas. Mais si l’opinion frétille comme une queue de poisson, c’est que le Conseil des ministres d’hier prend un relief particulier: d’abord, pour mieux éclairer la lanterne des Burkinabè sur toutes ces allégations. Ensuite, chacun voulait voir si c’est bien IB qui présidera cette réunion hebdomadaire.

Nouveau coup de semonce des autorités, la présidence du Faso notamment qui met les Burkinabè en garde contre ces Fake-News, qui circulent, depuis quelques jours, une alerte contre la propagande qui a cours contre la cohésion sociale.

Depuis ce 12 juin 2024, les Burkinabè se sont rendus compte que ce 5e pouvoir (opinion) est destructeur de vérité par la propagande de Fake-News et autres théories du complot, mais  de l’autre côté, il est le garant de la démocratie !

C’est un Burkina Faso en apnée qui attend de voir si tout ce qui se passe depuis une semaine, relève d’un drible qui est la touche du stratège militaire rompu aux techniques commandos, ou l’aveu d’un grain de sable dans la gouvernance de la Transition.

 

Zowenmanogo Dieudonné ZOUNGRANA

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