Réseau libéral africain : Me Gilbert Noël Ouédraogo investi président

Réseau libéral africain : Me Gilbert Noël Ouédraogo investi président

Elections présidentielles, attaques terroristes, emploi des jeunes…, voilà ce à quoi s’est consacré du 13 au 15 février 2020 à Ouagadougou, le Réseau libéral africain, lors de sa 16e assemblée annuelle sur le thème : «Paix et stabilité pour le développement économique et social en Afrique». Il était question pour les différents partis politiques de la sous-région de se concerter afin de trouver une stratégie efficace pour des élections apaisées dans un contexte d’insécurité dont la plupart des pays du réseau est en proie. L’occasion faisant le larron, Me Gilbert Noël Ouédraogo, président de l’ADF/RDA a été investi président du réseau pour un mandat d’un an.

«Je prends l’engagement de faire de ce réseau, l’avenir et la solution pour une Afrique prospère et inclusive», a déclaré Me Gilbert Ouédraogo, président de l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF-RDA) et président du Réseau libéral africain (RLA). Cette déclaration faite lors de  la 16e assemblée générale annuelle des libéraux d’Afrique a pour objectifs de renforcer la paix et la stabilité dans les pays de la sous-région, positionner le libéralisme au plus haut sommet et agrandir la famille. Selon les propos de Me Gilbert, l’organisation de la 16e assemblée générale annuelle des libéraux d’Afrique révèle toute  la solidarité des autres partis à l’endroit du Burkina Faso dans un contexte socio-sécuritaire difficile. «Partout où les défis nous interpellent, nous sommes partis. Nous sommes venus au Faso pour apporter notre solidarité. Nous sommes avec le peuple du Burkina Faso devant les épreuves qu’il traverse», ajoute pour sa part Lamine Ba, ancien président du Réseau libéral africain.

A propos des échéances de 2020, Me Gilbert Noël Ouédraogo, s’est voulu clair : «Le réseau sera vraiment aux côtés de ses membres pour montrer que nous formons une famille et les membres peuvent compter sur ce réseau. Nous allons les former pour qu’ils puissent avoir les compétences utiles pour arriver au pouvoir et gérer le pouvoir». Une année qui selon lui sera marquée par des élections dans bon nombre de pays africains. Pour lui, il est important de conduire d’autres partis libéraux au pouvoir à l’instar du Sénégal et de la Côte d’Ivoire. «Depuis un certain moment, le libéralisme est adopté comme politique mais il n’était pas assumé. Personne ne voulait être taxé de libéral. Le libéralisme était perçu comme sauvage»,  enchaine Cellou Dalein Diallo, opposant politique guinéen.

 Une occasion belle pour les libéraux de sonner la mobilisation pour montrer que le libéralisme connaît un air nouveau. Et face aux envies de troisième mandat de certains présidents et les ambitions de modification de Constitution pour d’autres, les libéraux qui sont de l’opposition sauront compter sur leurs camarades.

Du reste, l’assise, qui a regroupé plus de 60 participants venus de l’étranger, est assortie de plusieurs actes, dont des recommandations pour la paix et la stabilité pour un développement économique et social durable et équilibré des États et une résolution sur la crise socio-politique en Guinée-Conakry. Pour ce faire, le Réseau libéral africain condamne l’obstination du président guinéen à vouloir changer la Constitution de son pays à huit mois de la fin de son second et dernier mandat dans le seul but de pouvoir briguer à 83 ans un troisième mandat.

 Omar SALIA

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