Triste nouvelle dans les rangs des hommes en Toge du Burkina Faso qui perdent deux de leurs membres. Les deux avocats Me Patrick Kaboré et Me Gontran W. Somé précédemment enlevés le jeudi 10 octobre 2024 par des hommes armés sur l’axe Dédougou-Bobo-Dioulasso n’ont toujours pas été retrouvés.
Selon plusieurs sources concordantes, les corps des deux hommes ont été retrouvés dans la matinée du vendredi 11 octobre 2024, soit vingt-quatre heures après leur enlèvement. Leur disparition avait été signalée le 10 octobre par une femme, qui avait été libérée par leurs ravisseurs et qui voyageait avec eux. Ils se rendaient à Bobo-Dioulasso depuis Ouagadougou, et avaient opté pour emprunter cet itinéraire en raison des inondations qui avaient affecté la RN1 (impraticable du fait de la hauteur des eaux). Malheureusement, c’est sur cette route qu’ils ont croisé des terroristes armés à Bondokuy, qui ont également emporté leur véhicule, un RAV4.
Pour le moment donc, 72 heures après le rapt de ces deux hommes en robe noire, on ne peut qu’opiner car aucune information, aucun renseignement à part le déroulé de leur enlèvement qu’on tient de cette dame libérée et d’un autre témoin, exceptées ces bribes d’information, rien et c’est ce qui en rajoute à l’angoisse et à la stupeur de la communauté judiciaire et surtout de la famille. Mais d’ores et déjà, on peut dire qu’il y a eu l’enlèvement d’hommes de confession religieuse, d’élus locaux, d’étrangers, mais sauf erreur ou omission, c’est la première fois que les terroristes enlèvent des avocats. C’est un marqueur quoiqu’on dise et l’insécurité est une réalité prégnante pour tous. Les terroristes tentent d’imposer leur loi malgré les efforts et l’aguerrissement des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) qui méritent le soutien de tous les Burkinabè.
La rédaction
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