Présidentielle au Libéria : Mister George en quête d’un doublé au State House

Présidentielle au Libéria : Mister George en quête d’un doublé au State House

«One more time» un peu plus de temps ! George Manneh  Weah, l’aura-t-il aujourd’hui pour un doublé au State House à l’occasion de la présidentielle (avec des législatives et sénatoriales), à laquelle il brigue un 2e bail ?

Généralement en pareille circonstance, il y a ce qu’on appelle la prime au sortant, c’est-à-dire le fait qu’il ait passé 6 années au pouvoir, le crédite d’un bilan qu’il va ajouter pour conforter son programme de campagne. Candidat en 2017 de la jeunesse et des pauvres, du moins, c’est sous cette étiquette, que le ballon d’or africain s’est présenté, Mister Weah a selon les analystes, les PTF et les Libériens un bilan en grisaille. S’il y a eu des efforts au niveau de la gratuité des écoles, la confection des routes et des hôpitaux et si le taux de croissance est de 4,8% grâce aux mines et l’inflation à 7,6, ce bilan est plombé par le renchérissement, du coût de la vie dû au Covid-19, mais aussi à Ebola qui a frappé ce pays.

Les Libériens voient leur quotidien se détériorer drastiquement. A cela, s’ajoutent 2 plaies encore purulentes au Liberia : l’impunité par rapport aux atrocités commises lors de l’interminable guerre des années 90, et la corruption endémique, jusqu’aux portes de la présidence, qui a vu Weah se défaire de son directeur de cabinet et 2 autres proches épinglés par les USA.

Alors, si Weah peut compter sur un bilan, il n’est pas si épais et même Naymote, une ONG libérienne parle de «seulement 8% des promesses qui ont été pleinement réalisées par le gouvernement libérien au cours de ce mandat».

Mister George a pour autant à craindre des 18 candidats ? Pas beaucoup. Car dans ce lot, seul, Joseph Boakai, président du Unity party (UP) qui fut vice-président sous Ellen Johnson. Son programme est axé sur la transformation du Libéria en une notion «prospère, équilibre et stable».

Entre cette pléthore de candidats, le sortant tient la corde, car il demeure relativement populaire notamment dans la capitale Monrovia. Il a donc des chances de rester au State House pour terminer ses chantiers. Du reste, c’est l’objectif visé par ce dernier qui veut absolument ce doublé, car il sait qu’en football comme en politique un doublé permet toujours de confirmer, et de rester dans l’histoire, surtout dans un pays aussi qui revient de loin que l’une des porteuses d’Afrique Sir Ellen Johnson a essayé de panser, et que lui le footeux doit mettre davantage du baume.

La REDACTION

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