Ce 26 février 2024, lors d’une conférence de soutien à l’Ukraine, Emmanuel Macron a affirmé : «Il n’y a pas de consensus aujourd’hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol, mais en dynamique, rien ne doit être exclu. Nous ferons tout pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre».
Evidemment, l’Europe est déjà partie prenante dans cette guerre, par l’envoi d’armes et de sous à l’Ukraine. Et même des instructeurs pour certains matériels, mais jamais, l’idée d’un corps expéditionnaire, même massée en Pologne n’avait pas effleurée. Elle trotte dans les têtes, mais Poutine a toujours menacé que ce serait une belligérance directe. Ce n’est qu’une hypothèse, mais l’Union européenne sait aussi que cette guerre, la Russie l’a préparée depuis des années en annexant déjà le Crimée, Moscou était déjà sur le sentier de la guerre. Et même sur le papier aujourd’hui, cette guerre est aux portes de l’Europe qui la sent. Macron invite chacun à l’intégrer dans son vécu.
Vue d’Afrique, le scénario de plusieurs nationalités stationnées en Pologne ou en Lituanie pour combattre les soldats russes, on ne sera plus loin d’une 3e guerre mondiale. On en est loin car que ce soit l’Allemagne, les Pays-Bas et d’autres nations européennes, une telle opération «extérieure» n’est pas à l’ordre du jour. Mais, l’Afrique qui suit et subit cette guerre Russe-Ukraine, est aussi concernée. Elle est divisée, on l’a vue au vote à l’ONU, mais surtout, avec la Russie qui a pris pied au Sahel et d’ailleurs sur le continent, cette guerre est scrutée avec minutie.
La rédaction
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