IB a enfin apparu ce jeudi 20 juin 2024 en chair et en os en Conseil des ministres et chez nos confrères de la Télévision-là même ou si l’on peut dire, la polémique qui allait prendre une tournure inattendue est née consécutive à la chute de projectile, tiré depuis le palais présidentiel. C’était le 12 juin dernier.
Ce jeudi 20 juin 2024 donc même si c’est sa 3e apparition publique, beaucoup considère que c’est la «vraie», IB s’est montré à ses compatriotes puisqu’il a dirigé le Conseil des ministres et a même évoqué les délicats évènements courant la semaine écoulée avec le personnel de la télé, où il est allé manifester son affect ! En tant que «psychologue». Quelle semaine est-on tenté d’écrire !
Car si cette présence d’IB au Conseil des ministres, et à la télévision publique, étaient les preuves qu’attendaient ceux qui enflammaient la Toile, c’est moins cette réapparition que celle de savoir s’il était toujours aux commandes du Burkina Faso.
Et IB qui s’était préparé et le détour à la TNB participait de ça, IB a profité justement pour répondre sur les histoires de mutineries de casernes et sa supposée fuite : «Il n’en est absolument rien». Comment peut-il fuir et après il y a le point de presse habituel après chaque Conseil des ministres ? Du reste, tout en martelant que la cavalcade ne fait pas partie de son vocabulaire, il a taxé ceux qui ont distillé ces allégations «d’ennemis de la Nation». Et là, parmis certains comploteurs dont nombreux sont en Côte d’Ivoire, selon IB, il a nommément indexé Djibrill Bassolé !
Les médias étrangers ont aussi pris leurs philippiques lesquels sont des «médias menteurs», «manipulateurs» et il en a appellé à la jeunesse africaine et burkinabè d’être à équidistance de ces dits médias et leurs relais locaux.
Les virées nocturnes d’hélicoptères et d’avions ont aussi leurs explications selon le capitaine-président qui font l’objet de toutes les supputations ces derniers jours, il s’agit d’appareils d’éclairage pour Mansila (là où justement jusqu’à présent aucune voix officielle n’a donné de bilan), d’autres appareils étaient ceux de l’UNMAS avec des munitions à détruire (lire page 8). En guise de conclusion, c’est une menace claire à l’endroit des comploteurs : «ils vont nous entendre, nous allons agir de façon très ferme».
Sortie médiatique, sortie politique, sortie sécuritaire, cette réapparition d’IB hier englobait tous ces aspects, car il s’agissait de déchirer la Toile qui avait scellé son sort, de faire comprendre qu’il demeure toujours le seul maître du bateau burkinabè, bref, que circulez, il n’y a rien à voir !
Que dire sur cette semaine dantesque sur le plan communicationnel ? Tout ça pour ça ! Mensonges, propagande, Fake-News, doute pernicieux, déclarations péremptoires, désinformations poussées à l’extrême par des activistes notoirement connus, c’est l’oeuvre des ennemis et de l’infernet (les effets destructeurs des reseaux sociaux, et de l’intelligence artificielle…!
Cette folle semaine débutée par un banal incident de tir accouche d’une petite souris : le président IB est clinquant comme neuf, les blessés de cet incident ont quitté l’hosto, et certains activistes toute honte bue ravalent leur fiel, en tout cas, sous réserve que leurs preuves soient administrées au grand jour ! Il se peut que certains soient bien sourcés, mais tout le monde n’est pas au même niveau d’information actuellement. Message subliminal d’une semaine qui a suspendu le Burkina, mais qu’on peut résumer en ceci : le petit peuple veut bien d’IB, mais des choses doivent être faites pour améliorer notamment l’économie locale le panier de la ménagère et le quotidien du Burkinabè Lambda, et surtout avancer dans la lutte sécuritaire. «Zoutez-nous du riz» aurait dit le chanteur ZAO pour le petit peuple !
En tout cas, chacun se fera sa religion, tirera les leçons, et on ne cessera de le rappeler, il faut aujourd’hui se ranger derrière la bannière de la nécessaire unité nationale contre le seul véritable ennemi de la patrie : le terrorisme.
La REDACTION
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