A J-79, la flamme olympique est arrivée hier 8 mai à Marseille, dans une ferveur sportive, et dans une ambiance festive. Accueillie ou recueillie avec soin par Florent Manoudou après une odyssée épique sur le Belem, la flamme olympique dans la citée phocéenne donne le «la» des activités des Jeux olympiques (JO) de Paris. Transportée par les Trois-mats le Belem. D’abord adoubée, par le Tipho, le spectacle de la patrouille de Marseille, le groupe philarmonique, et évidemment par les 150 000 spectateurs et en mondo-vision, la flamme a été ovationnée.
A Marseille, et les habitants du Phara, de Talence, Belsance ont convergé vers cette flamme, avec un Tony Estanguet, le président du CNO des JO très ravi. Normal !
Mais qui peut dire que Marseille n’est pas un bout d’Afrique ? Hormis les touristes venus de tous horizons, Marseille c’est un peu le continent. D’abord, parce qu’elle est occupée par des Français, et surtout de nombreux Maghrébins et de l’Afrique noire de la 4e ou 5e génération. Leurs arrière-grands-pères y sont depuis les années 40-50.
L’historien burkinabè Salfo Albert Balima, confiait qu’il est allé en France en bateau et c’est à Marseille qu’il a d’abord abordé dans les années 60 avant de s’installer à Bordeaux où il a passé le restant de sa vie jusqu’à sa disparition.
A ce rendez-vous du donner et du recevoir pour reprendre le mot du poète-président Senghor, l’Afrique se sent donc partie prenante doublement dans ces JO, moment de brassage via le sport où d’ailleurs, des athlètes africains espèrent décrocher qui l’or, qui l’argent… ou encore brandir cette flamme à l’image de l’Ivoirien Didier Drogba, ce sera au Stade Velodrome où il a gagné ses lettres de noblesse en tant que footeux avec le mythique OM.
C’est dire que dans 78 jours, les JO de Paris seront aussi les JO d’Afrique, malgré le désamour avec des pays du Sahel, surtout que le sport transcende l’histoire et la géographie !
La REDACTION
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