Il n’y a pas que dans le domaine sécuritaire que ça baigne dans l’espace AES, même au niveau de la communication, les atomes sont crochus. La preuve, par cette interpellation de l’homme politique, lequel lors d’une émission de débat télé sur «Joliba TV» le dimanche 10 novembre courant (Cf. «Au rendez-vous des idées»), avait remis en cause la tentative de déstabilisation, évitée par le pouvoir burkinabè.
Se basant sur les «relations fraternelles et de combat des peuples de l’AES», le régulateur des médias du Burkina Faso a saisi sa consœur, la HAC du Mali pour suite diligente à donner. Réagissant fissa, l’homme politique du Mali a été interpellé hier pour «injures à un chef d’Etat étranger» entre autres et sera dans le box du tribunal le 12 février 2025. Pour avoir tourné en dérision la tentative de destabilisation au Burkina, dévoilé le 10 novembre dernier et en se montrant persifleur. Issa Kaou Ndjim sera jugé et c’est un coup de semonce pour tous ceux qui écrivent, et squattent les plateaux de télé ou radio, sous les oripeaux de contempteurs de la marche de la Troika AES !
La coopération AES s’étend donc chaque jour à différents domaines et plus question donc d’être au Niger pour commettre des actes jugés répréhensibles au Mali ou au Burkina Faso, et vice-versa. Le couperet de la HAC est tombé sur Issa Kaou Ndjim, trop obséquieux on le devine du président IB du Burkina. Et quelle que soit la suite, le ton est donné : toute personne doit savoir que la Loi sur la mobilisation depuis le 19 avril 2023 valable au Burkina Faso, pourrait s’appliquer au Mali ou au Niger, pour peu qu’on s’aventure dans des allégations de nature à nuire aux objectifs sécuritaires. Les médias de l’AES sont prévenus, et il faut se le tenir pour dit ! Les hommes politiques de l’AES aussi. Toujours tourner sa langue 7 fois avant de parler.
Du reste, en décembre prochain, se tiendra un forum des régulateurs de la Confédération de l’AES plus la Guinée. Une réunion qui vise à harmoniser la vigie dans le domaine du journalisme et de la communication dans ces espaces !
La REDACTION
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