En fin octobre 2024 déjà, une cinquantaine de partis politiques avait déjà été passée à la trappe, d’autres enjoints de se conformer aux lois (tenue de congrès, siège, paiement de certaines taxes…).
Ce 14 mars 2025, le RPG et l’UFR de Alpha Condé et Sidya Touré ont été interdits de toutes activités politiques, plus une vingtaine d’autres. Au total, c’est une trentaine de partis politiques qui disparaissent du paysage politique. Absence de compte bancaire, de congrès a été le motif brandi par le général Ibrahim Kalil Condé, le ministre de l’Administration territoriale, pour appliquer cet oukase. Seul parti «survivant» l’UFDG de Cellou Dalein Diallo, qui reste néanmoins dans la mire des militaires au pouvoir. En vérité, derrière toutes ces décisions, affleure la candidature non-déclarée du général-président Mamadi Doumbouya qui veut se donner toutes les garanties juridiques et politiques afin de rester au pouvoir par … les urnes. Flou artistique quant à la tenue de la présidentielle, 2025 ou 2026 ? Campagne déguisée de ses partisans, y compris le gouvernement, mise au pas des partis politiques, des OSC et journalistes …Nul doute, que l’ultime scène de cette pièce concoctée par le Gl-président sera l’annonce par lui-même qu’il a entendu les objurgations du peuple guinéen de ne pas abandonner le rafiot guinéen et qu’il a compris, il ne se défaussera en tant qu’homme providentiel, et vive le culte de l’indispensabilité !
La rédaction
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