Exigence du départ de 1 100 militaires américains du Niger : Quand et comment recoller ce Sud et Nord qui se craquellent ?

Exigence du départ de 1 100 militaires américains du Niger : Quand et comment recoller ce Sud et Nord qui se craquellent ?

Définitif ? Y a-t-il une porte entrebâillée pour que la Base américaine à Agadez y reste ? Ne verra-t-on pas les Boys américains prendre le chemin du Tchad (probable chute) tout comme l’ont été les soldats tricolores ? Les Américains, selon certaines sources, s’y attellent même si face au discours martial «effet immédiat», l’Amérique marche sur des sables glissants au Niger concernant la présence de ses militaires. Matthew Miller un des responsables de Washington y croit en tout cas !

On pensait les Américains à l’abri de cette guerre feutrée, quoique dure, sévère et victimisante que même les 3 pays du Sahel contre l’Occident, mais voilà que ce 16 mars 2024, ce qui tomba sur les soldats français le fut pour leurs frères d’armes américains.

La houle souverainiste qui déferle sur le Sahel explique en partie, ce repoussoir qu’est devenu l’Occident. Mais, avec l’exemple nigérien, et dans une moindre mesure les 2 autres pays de l’AES, on voit un Sud du monde qui regimbe, se cabre, et pain béni pour lui, à travers le Sahel, le lutte contre le terrorisme a servi de détonateur à ces ruptures militaires en cascade. Les Français partis, Américains en partance, le Sud et le Nord se jaugent et au milieu, il y a la Russie qui en profite. Et d’autres partenaires aussi tels la Turquie, l’Iran…

La géopolitique actuelle est que le Sahel est devenu une immense arène où s’affrontent Occidentaux et Américains contre Russes. Et les Sahéliens l’ayant compris jouent sur ce jeu de poker. Si Wagner est là en RCA les Américains y sont aussi, et n’eut été l’oukase nigérien, ils cohabitent avec l’ours russe. Ce dernier le vaudra-t-il ? On peut en douter. Mais d’ores et déjà et sans doute, les Think Tank et les spin doctors sont en laboratoire pour savoir par quel bout prendre désormais ce continent africain, qui fait désormais des vagues, qui ose refuser et s’opposer à certaines pratiques rentrées dans les mœurs diplomatiques avec le Nord. Comment tout cela finira-t-il ? Le logiciel, ce fameux logiciel nouveau qu’exige par exemple l’AES de la France pour un partenariat équilibré ressemblera à quoi ? Quid des nouveaux rapports qui en émergent ?

Pourra-t-on recoller les morceaux un jour entre le Sud et le Nord ? Comment ? Quand ? Aucun géopoliticien ne peut y répondre tant tout est mouvant avec cette jeunesse sahélienne tactile, mondialisée et connectée.

La REDACTION

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