DSN du Premier ministre Jean Emmanuel : «Souquez ferme sur la trajectoire souverainiste»

DSN du Premier ministre Jean Emmanuel : «Souquez ferme sur la trajectoire souverainiste»

 

 

Quel est l’existant sécuritaire, humanitaire, économique…du Burkina Faso l’année écoulée ? C’est à cette question qu’a répondu le PM Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo durant quasiment toute la journée du 14 mars 2025.

Le Discours sur la situation de la Nation (DSN) délivré par le chef du gouvernement suivi de questions des députés, mais qui ne donne pas droit à un vote est un exercice républicain.

La trame de ce grand oral a été bâti sur les 7 axes programmatiques assignés par le capitaine président Ibrahim Traoré :

1) La croisade contre le terrorisme et le recouvrement de l’intangibilité territoriale.

2) La réponse urgente et efficiente à la crise humanitaire.

3) La souveraineté alimentaire.

4) La bonne gouvernance et la lutte contre le terrorisme.

5) Le développement du capital humain.

6) L’amélioration du cadre de vie des populations.

7) Le rayonnement diplomatique du Burkina Faso.

Quelques points saillants des actions posées convainquent le premier ministre que le pays est sur la bonne voie. Programme qui vise à éradiquer le spectre de la famine, et à rendre le Burkina autonome alimentairement. 48 000 hectares ont été emblavés gratuitement par l’Etat grâce aux tracteurs. Le premier ministre, tout en égrenant les caractères handicapants de l’autosuffisance alimentaire reste fixé sur la victoire dans ce domaine.

Tolérance zéro en matière de prévarication des deniers de l’Etat, de la mal-gouvernance et la corruption. Ceci avait déjà été affirmé par le PM en décembre dans son DPG. Et la justice sera rendue populaire, et accessible à tous les Burkinabè. En témoignent les multiples opérations «Casiers vides» qui se poursuivent d’ailleurs. L’ouverture du CSM à 50% de membres non magistrats.

L’amélioration des recettes de l’Etat est une réalité avec 2, 769 milliards recouvrés en 2024, soit 216 milliards de hausse que 2023. De pays industrieux, le gouvernement veut rendre le Burkina Faso industriel avec la création de nombreuses entreprises ou la rénovation de certaines. Idem pour le secteur minier, qui connaît un chamboulement innovant. En outre, le Burkina Faso compte gagner la bataille de l’énergie, ainsi que celui du capital humain. Sans oublier l’amélioration.

Ainsi en est-il de l’effort de paix qui culmine en 2024 à 175 milliards de F CFA écot populaire après un recouvrement de 99 milliards en 2023. A ce jour, foi du PM, 71% du territoire ont été recouvrés, 15 sièges de circonscriptions administratives ouvertes, la réhabilitation de 212 villages. Une dynamique en ascension.

Moult autres actions sécuritaires sont à mettre à l’actif de 2024 telles que les 52 000 patrouilles de sécurisation, les 16 000 patrouilles de sécurisation de massifs forestiers, les 104 opérations conjointes…

La crise humanitaire est aussi prise à bras le corps, avec le Projet d’urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR) et le Projet communautaire de relèvement et de stabilisation du Sahel (PCRSS) avec la réalisation de 500 infrastructures socio-économiques dans les 13 régions, 91 000 personnes ont bénéficié de crédits, 1 014 000 PDI ont été réinstallées…

Education, santé, infrastructures routières, il n’y a nul coin qui confère de la souveraineté au Burkina où le gouvernement n’est pas passé. Et quand le ventre est vide, tout sonne creux. L’offensive agro-pastorale et halieutique (2023-2025) est un vaste chantier du cadre de vie.

En ce qui concerne la dette intérieure, 1 962,6 milliards ont été apurés en 2024, et 348,86 milliards en début 2025, soit 2 307,42 milliards un encours de la dette qui sera réglé au fur et à mesure.

De ce DSN, on retient que le pouvoir du MPSR II reste fixé à la souveraineté dans tous les domaines pour le Burkina. En empruntant un chemin iconoclaste, qu’on peut qualifier de «4e voie», propre à l’AES, mais à laquelle croit le Burkina Faso.

Une trajectoire souverainiste, qui doit aboutir à un Burkina Faso débarrassé de certaines tares congénitales ou créées, un Burkina Faso qui compte sur lui-même, sur les fruits de croissance du travail de ses populations. Ce ne sera pas un farniente, mais le PM invite ses compatriotes à rester vigilants, unis, confiants et travailleurs. «Souquez ferme» semble dire Rimtalba Jean Emmanuel !

 

La REDACTION

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