Coupe du monde Qatar 2022 : Les Lions de la Teranga et de l’Atlas sauvent leurs crinières, celles des Indomptables toujours en jeu !

Coupe du monde Qatar 2022 : Les Lions de la Teranga et de l’Atlas sauvent leurs crinières, celles des Indomptables toujours en jeu !

Présent au Qatar pour sa sixième (1970, 1986, 1994, 1998, 2018, 2022) participation à une phase finale de Coupe du monde, le Maroc n’a jamais été aussi proche de réaliser le coup fumant de l’histoire de son football. C’est vrai qu’en 1986, les Lions de l’Atlas avaient créé la sensation en franchissant le premier tour, mais ils s’étaient heurtés à la grande Allemagne dès les 8es de finale.

A ce Qatar 2022 de changement climatique, tout semble indiquer que le football est en train d’opérer sa mue vers une nouvelle répartition des cartes. L’Argentine de Lionel Messi qui tombe devant l’Arabie Saoudite, le Japon qui cède face à la courageuse formation du Costa Rica, l’Allemagne qui fait allégeance au Japon… chaque journée de Coupe du monde y va de son surprenant feu d’artifice magique.

Hier dimanche 27 novembre, l’une des déflagrations de ce mondial est venue du stade Al Thumama de Doha, où les Lions de l’Atlas ont majestueusement dressé leur crinière devant les Diables rouges belges. En manque d’imagination et de percussion offensive, la Belgique d’Eden Hazard a cédé sur deux coups de patte rageurs. Un exploit selon la presse européenne, toujours prompte à sous-peser les valeurs intrinsèques et contributives du football africain. En réalité, ce score de 2 buts à 0 n’est que la juste sanction d’une confrontation restée sous le contrôle des Fauves marocains, soutenus à bras-le-corps par un public acquis à sa cause. Dans cet environnement favorable aux Lions de l’Atlas (tout comme aux Aigles de Carthage), il n’est pas exclu que les sujets de sa Majesté, conduits par un Hakim Ziyech éclaboussant, sortent le grand jeu tant espéré par ce continent africain, qui nourrit le secret espoir de voir son rêve de reconnaissance porter au firmament du toit mondial du football.

Pour les peuples marocain et sénégalais, le rêve est permis. Ce qui n’est pas le cas du Qatar qui sort de sa Coupe du monde sans un relief significatif, si ce n’est d’avoir offert une hospitalité au goût de sa grandeur au monde du football, mais hélas, aux tréfonds controversés et profondément bouleversants. Les ambitions démesurées de la royauté se sont effondrées sur le rectangle vert. D’abord contre l’Equateur (2 à 0), puis devant les Lions du Sénégal (3 à 1) qui étaient à la recherche d’une pitance salvatrice.

Battu d’entrée de jeu par une modeste sélection suisse, les Lions indomptables, autres fauves venus de la forêt camerounaise sont dans le doute. Comparé aux lions de la Teranga et de l’Atlas, le prix de leur fourrure est au plus bas. Ce lundi matin, l’équation est simple : vaincre ou périr ! Une défaite devant la Serbie sera fatale. Les Lions Indomptables vont devoir sortir le match de leur vie à l’image de l’Argentine qui s’est repositionné dans le sens de la marche, au risque de voir leur séjour qatari s’écourter. La donne est tout aussi valable pour les Blacks Stars du Ghana qui joueront leur destin face à la Corée du Sud. Des joueurs ghanéens qui devront peut-être privilégier le pragmatisme, au football «champagne», car seule importe la victoire à ce stade de la compétition.

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