Culture-lutte contre le terrorisme-économie-diplomatie pendant 76 mn, le président de la Transition a encore fendu l’armure comme à son habitude, lors d’une interview télévisuelle, accordée à la TNB.
insi donc, l’institution du 15 mai comme «Journée des coutumes et traditions» est un supplément d’âme à la culture burkinabè. Pour la lutte contre le terrorisme, IB se veut catégorique : l’équipement en matériel se poursuivra, car «il n’est qu’à 15%» ce qui permettra d’inverser la tendance, et venir à bout des mercenaires étrangers», et pour ce faire, la création de BIR, et de façon générale, la réorganisation de l’armée sont des impératifs.
Les conscriptions seront maintenues. Et les sanctions aussi notamment contre ces officiers qui font preuve de défaillance, notamment en matière d’organisation du terrain et camouflage (OTC). Comme cela a été le cas à Sollé, Tankoualou, Tawouri, Sanga, c’est la radiation. Le MPSR II se tient prêt aussi contre les estocades déstabilisatrices, qui sont «permanentes», selon IB. S’il y a des mercenaires des armes, il y en a aussi de la plume qui écrivent pour 2 000 ou 3 000 euros», les quels relaient les échos des ennemis du Burkina. De nos jours, la menace contre le terrorisme est contenue, le territoire est maillé et l’armée est équipée et réorganisée, c’est un grand marqueur contre le terrorisme, foi du capitaine-président !
Le président de la Transition reconnaît que l’effort de guerre a malmené l’économie locale, mais c’est un mal nécessaire, et il promet que la dette intérieure sera petitement apurée, «dès la semaine prochaine». Le point d’orgue de cette prestation télévisuelle du capitaine-président burkinabè de ce 26 avril fut celui consacrée à la diplomatie, notamment avec les voisins principalement la Côte d’Ivoire. «Ça va plus ou moins avec les voisins», lâchera IB.
Le dialogue a été tenté, mais il a fait flop. Ces «voisins du Sud voulaient qu’on négocie avec les terroristes qui veulent un couloir pour leur trafic, c’est non». Avec l’ex-président nigérien, Bazoum, la conversation a tourné court. Le général français François Lecointre qui a fait une sortie récemment, en a pris pour son grade, car selon IB, c’est une tentative pour «recoloniser l’Afrique». L’impérialisme selon lui est aux aguets. Indexé la Côte d’Ivoire, désormais bastion des déstabilisateurs de la Transition. D’où des relations sibériennes avec Alassane Ouattara. «Il y a un problème avec les autorités de ce pays» et il faut revenir à de meilleurs sentiments. Manifestement, la rencontre entre les 2 ministres de la Défense à Niangoloko, n’ont pas produit des résultats. IB a donc crevé une sorte d’abcès.
Les opposants ont gîte et couverts dans ce pays voisin, se concertent et font salon avec des émissaires hostiles au pouvoir de Ouagadougou ! Alors entre pays frères, il faut nommer clairement les choses ! C’est le mantra qui traverse les propos du président de la Transition. Pour lui, ces vérités pour une cohabitation fraternelle passent par ça pour des solutions pérennes pour une stabilité de la sous-région.
Zowenmanogo Dieudonné ZOUNGRANA
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