Augmentation du prix du carburant en Afrique : les populations n’en finissent pas de trinquer

Augmentation du prix du carburant en Afrique : les populations n’en finissent pas de trinquer

 Capacité de stockage étriquée 40 000 m3 / semaine pour le Mali, alors que les besoins sont plus élevés, 60 000 m3/semaine pour la Guinée en gazole alors qu’il faut 100 000 m3/mois. On vous l’avait dit, la guerre Russie-Ukraine aura un retentissement économique et social sur le continent. Au Burkina Faso, Sénégal, Guinée , Mali, Gambie, RCA, Togo, la valse de prix à la pompe pour le carburant provoque grise mine et remous timides pour le moment, mais qui risquent de s’accentuer avec le temps et surtout avec le renchérissement des denrées de première nécessité tels que le pain, l’huile , les céréales… Pour le carburant et malgré des mesures prises par les Etats, la pression est telle que c’est intenable pour contenir le prix. Ainsi, par exemple au Burkina Faso, après   une période d’hésitation, c’est 100 francs CFA qui s’ajoutent à la pompe pour le carburant. Une mesure que digèrent mal les populations d’autant que cette augmentation s’est répercutée sur le prix des transports en commun. Les transporteurs ont ajouté 500 francs si la distance est de 200 kilomètres et 1 000 francs si elle excède.

Au Togo depuis le 10 mai, c’est une augmentation de 30 à 55 francs qui est décidée. Et bien d’autres produits connaissent une tendance haussière car dans les boutiques de quartier, les citoyens vivent la chose, et malgré des mises en garde des autorités les mercuriales ne sont guère respectées.

Evidemment, pour certains denrées, le consommons local est recommandé, mais par exemple pour le pain, on peut essayer de la faire avec la farine de mil, mais sans le blé, ce ne sera pas le pain ordinaire. Pour le carburant, point d’échappatoire et si les citoyens sont vent debout, c’est parce qu’ils trinquent, mais aussi, parce que la gestion de certaines sociétés nationales des hydrocarbures s’avère être une caverne d’Ali Baba.

La rédaction

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