Ce samedi 25 et dimanche 26 mai dans la Salle des Banquets de Ouaga 2000, se tiendront les Assises nationales pour déterminer la prochaine trajectoire de la Transition en cours au Burkina Faso depuis octobre 2022. Avalisées par le pouvoir législatif (ALT) via une proposition de Loi adoptée dans la foulée, ces Assises suscitent maints commentaires entre les pour et les contre.
Plusieurs sujets seront sur la table des participants, dont notamment les grands chantiers tels que la moralisation de l’Administration, la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption, les grandes infrastructures…
Des participants dont certaines corporations manquent à l’appel en particulier les partis politiques invités, mais ayant décliné car leurs activités sont suspendues.
Ce sont des Assises pas totalement inclusives, qui vont donc penser la vie de la Nation avec le premier et fondamental point : combien de temps faut-il prolonger cette Transition ?
Celle avec qui ? Est sans objet. Car il est à parier que dès potron minet ce 25 mai (pour ne pas dire que certains y seront dans la nuit de vendredi à Samedi) dès l’aube de ce 25 mai donc, les partisans d’IB vont encore ceinturer les lieux, comme ils l’avaient fait, il y a 19 mois pour exiger que IB reste à la tête de la Transition avant tout préalable sur la Charte, comme s’il y avait d’autre alternative que celle-là pour ces Assises. Ce sera un remake de 2022 : décider de prolonger la Transition et avec IB … à vie du moins pour longtemps puisque selon l’entendement de ces IBboys, il n’y a pas d’élection tant que le pays ne sera pas totalement sécurisé.
Agglomérée désormais dans les «Wayiyans» (Sortez en langue mooré), durant ces 48 heures de ce raout consacré à la Transition, ils feront des injonctions aux participants. A telle enseigne qu’on en viendra à se demander si les décisions prises le sont de l’intérieur de la salle des Banquets, ou de l’extérieur par la vox populi qui vitupère soit dit en passant contre tous ceux qui parlent d’élections ou qui émettent des propositions qui ne rencontrent pas leur assentiment. Espérons que certains invités n’essayeront pas des quolibets à leur entrée dans la salle par les mêmes «Wayiyans» comme en 2022. Plusieurs OSC et partis politiques dont par exemple le SENS ou le Front patriotique ont donné leurs avis de ce que doivent être ces Assises nationales.
Arrivant à terme en juillet 2024, et selon l’esprit de la Charte de la Transition, il faut donc impérativement se conformer en octroyant un nouveau bail pour le MPSR II. D’ailleurs, d’aucuns estiment qu’il fallait zapper ce jamborée et gouverner par ordonnance. Les plus sages estimant qu’étant un putschiste constitutionnalisé, IB se doit de respecter la Loi fondamentale. Bref, ce sont des Assises qui sont vues sous divers prismes qui se déroulent ce week-end au pays des Hommes intègres.
La REDACTION
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