De l’interdiction de son mouvement originel la Tribu Ka à l’émergence d’Urgences panafricanistes, Kémi Séba a fait du chemin, s’est bonifié si l’on peut ainsi parler, sur le plan envergure, positionnement résolument anti occident et surtout anti français !
L’impénitent imprécateur anti français, fort en thèmes anti-impérialiste et pro –russe s’est frayé un chemin depuis quelques temps, notamment en Afrique où il a revêtu les oripeaux du militant pourfendeur du néocolonialisme et héraut d’une Afrique renouvelée, souveraine et forte !
Ses invectives et sorties tonitruantes sur les réseaux sociaux, ses accointances avec la Russie dont il s’enorgueillit, lui ont valu des sympathies dans cette Afrique surtout sahélienne en pleine mutation géopolitique. En arrêtant une telle personne à Paris ce 14 octobre 2024, la France qui avait dépouillé déjà de sa nationalité celui qui s’appelle à l’état-civil Stellio Gilles Robert Capo Chichi, en arrêtant ce Français anti-français, la France fait un héros à peu de frais. Pain béni pour celui qui aime endosser la tunique de martyr, cette arrestation mousse davantage l’égo et les vœux de Kémi Séba, qui adore être sous les feux de la rampe, surtout quand c’est celle sur laquelle il effectue un bashing médiatique contre cette France qui l’arrête.
En attendant la conférence de presse promise par la DGSI pour éclairer la lanterne des uns et des autres, ce «coup médiatique» offert au leader d’Urgences Panafricanistes par la France qui l’a chérie et pour laquelle il semble éprouver de l’aversion au nom d’une prétendue lutte anti-impérialiste, ce coup de pub donc est un cadeau pour le proscrit qui ne manquera pas de l’exploiter à fond.
Intelligence avec l’ennemi et possible garde à vue de 96 heures avant présentation à un juge, voici ce qui attend Kémi Séba, arrêté le 14 octobre dernier, à Paris par des hommes cagoulés. C’est ce qu’on a appris hier par le biais de son avocat, lequel ajoute que pour les accusations qu’on mettra sur le trublion panafricaniste, il risque 30 ans de réclusion.
Et l’avocat de dire que le leader d’«Urgences panafricanistes» a été arrêté arbitrairement, car venu à Paris dans un cadre familial pour rendre visite à son père malade, et qu’il était muni d’un passeport diplomatique nigérien offert par le président Abdourahamane Tiani, en personne.
La rédaction
COMMENTAIRES