«Américains», «Britannique», 40 assaillants : dans le putsch manqué en RD Congo Cousue d’un fil blanc… sale !

«Américains», «Britannique», 40 assaillants : dans le putsch manqué en RD Congo Cousue d’un fil blanc… sale !

48 heures après le coup d’Etat manqué en RD Congo, les sécurocrates de la République sont sur les dents, fouillant, interrogeant et arrêtant pour pouvoir déterminer les tenants et aboutissants de cet acte attentatoire à la sûreté de l’Etat. Kinshasa, elle retrouve ses habitudes tandis que moult questions continuent à tarauder les esprits.

Que viennent faire des conjurés «Américains» et «Britannique» dans cette galère ?

Deux «Blancs» et un Congolais «naturalisé Britannique» ont été présentés par le porte-parole de l’Armée congolaise comme faisant partie de la quarantaine d’attaquants qui s’en sont pris au domicile du vice-premier ministre et grand argentier de RDC, Vital Kamérhé, avant de s’attaquer à la Maison de l’Unité africaine, ce dimanche 19 mai aux aurores. Le cerveau de cet acte de déstabilisation, Christian Malanga, ne pourra plus parler lui aussi naturalisé «Américain». Le «Britannique» qu’on dit être le n°2 des putschistes a lui aussi été mis hors d’état de nuire.

Les «étrangers» dont il a été fait question dès dimanche, seraient donc des citoyens Américains et Britannique ! Coup d’Etat ou saute d’humeur d’aventuriers en mal de frayeur et d’aventure épique ? Question non saugrenue quand on regarde le film de cette prétendue équipée putschiste :

1) D’abord, comment peuvent-ils tâtonner en cherchant la résidence de la première ministre, Judith Suminwa, et pour ne pas avoir trouvé le ministre de la Défense, Jean-Pierre Bemba chez lui, s’en sont pris à Vital Kamérhé et à une présidence vide ?

2) Comment des putschistes qui veulent vraiment s’emparer du pouvoir peuvent-ils ignorer que le premier à «prendre» est le chef de l’Etat, et qu’il faut aussi se rendre maîtres des points névralgiques (radio, télé, présidence) ?

3) Le nombre d’assaillants intrigue : une quarantaine d’hommes pour faire un coup d’Etat ? Peu, rien que pour sécuriser les coins stratégiques il en faut plus !

4) Enfin, que viennent faire ces citoyens congolais naturalisés «Américain» et «Britannique» dans cette galère ? Etre chiens de guerre ne signifie pas être kamikaze ! Interloquée et abasourdie, l’ambassadrice des USA Lucy Tamlyn a sur son compte X, manifesté son étonnement, mais a dit «soyez assurés que nous coopérons avec les autorités de la RDC».

Avec ces bribes d’informations sécuritaires, on peut dire que cette tentative de coup d’Etat est cousue d’un fil blanc… sale ! Sous inventaire, il y a des narratifs qui ne tiennent pas debout ! On attend de voir pour cesser d’être Saint Thomas.

La REDACTION

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