Régulièrement, on sait que le Centre du Mali notamment dans les alentours de Bandiagara, fief des Dogons, les terroristes effectuent des équipées punitives contre les paysans et les chasseurs. Des terroristes dont la plupart fait partie du JNIM de Iyad Ag Ghali affilié à Al-Qaïda.
Cas de ce dimanche 21 juillet 2024 à Dembo, où une nouvelle attaque a eu lieu et qui porte selon toutes les sources la marque du JNIM, avec à la clef, 25 victimes notamment des Dozos dont 4 chasseurs. Un autre village, a été attaqué celui de Babusounou, et Guebassabou où 2 Dozos ont été tués.
Avec cette série noire au Centre du Mali, on se rend compte que ce n’est plus le septentrion malien qui est infesté, mais également le Centre. Et les cibles sont généralement des villageois qui n’ont que leurs champs comme seuls biens.
Des travaux champêtres dont ils ne peuvent plus s’en occuper correctement à cause de ces visiteurs indésirables. Car ces terroristes lèvent des impôts, et signent donc des accords locaux avec ces villages, et gare à un village qui rechigne. D’ailleurs, ce sont les villages qui renâclent à raquer dans les turbans de ces terroristes qui paient souvent cher ce refus.
Ces attaques à répétition reposent la problématique de la situation sécuritaire au Mali, où les FAMa sont désormais aguerries et ont pour alliés les Russes avec Wagner. Quid de la lutte contre les terroristes après l’éclatante victoire de Kidal ?
A l’heure où le président Assimi Goïta semble lâcher du lest ou brumeusement, il est question d’élections, avec évidemment Goïta comme candidat à la présidentielle, l’un des thèmes et les points focaux qui sera discuté est la lutte contre le terrorisme, argument majeur qui a justifié le renversement d’IBK. Si subtilement Assimi Goïta avance ses cartes et tente d’amadouer les politiques dont il s’est aliéné le peu de sympathie qui restait par la suspension des activités levés depuis 2 semaines et l’embastillement d’une dizaine de leaders. Il lui faut communiquer sur cette lutte.
Et si Goïta tente de briser la muraille qui le sépare de ces hommes politiques, il faudra qu’il manage souplement les questions touchant la sécurité et les libertés d’opinion et de presse. Et pour ce faire, une communication sur l’état des lieux au Nord et au Centre s’impose.
La REDACTION
COMMENTAIRES
Bonjour
Tous vos articles sur les pays de l’AES ne sont-ils pas des ténébreux tissus de mensonges contre les autorités légitimes des pays de l’AES….?
Pourquoi tant d’acharnement sur le Mali, Niger et Burkina Faso ?
Pourquoi ne parlez vous du retrait des bases militaires et du CFA ?
Pourquoi ne faites vous pas référence à un partenariat gagnant-gagnant avec les pays de la CEDEAO et de la cemac?
Pourquoi ne proposez vous pas une vision revisitée de la relation Afrique/ France au niveau du parlement français ?
Je propose à vous presse française de proposer un nouvel argionamento autour de cette thématique : » comment entrevoir l’avenir de la France débarrassée de ses bases militaires et du franc CFA en Afrique ? Quels scénarii d’ici 2030? »
Voilà à ce quoi vous presse française et politiques français devraient « philosopher ».
Ce qui passe en France devait vous interpeller sur le blocage politique et le déni de la « prétendue démocratie » qui a cours au pays de la macronie.
Je suis prêt à un débat le cas échéant avec vos prétendus journaleux qui mentent au peuple d’Afrique et de France depuis des lustres.