L’Alliance pour la démocratie et la fédération–Rassemblement démocratique africain (ADF-RDA) a tenu son 16e congrès ordinaire les 29, 30 et 31 mars 2019 dans la ville de Sya, qui a vu Gilbert Noël Ouédraogo être investi candidat du parti à l’élection présidentielle de 2020. San surprise donc, le fils du Duc du Yatenga a reçu l’imprimatur du parti-éléphant.
L’ouverture de ce 16e congrès placé sous le thème : «repenser collectivement les pratiques politiques en vue d’une transformation profonde de la société burkinabè», a enregistré la présence du chef de file de l’Opposition politique, Zéphirin Diabré, des représentants de partis membres du CFOP et des délégations des pays africains venues témoigner leur amitié au parti ainsi que les militants venus des 45 provinces du Burkina. Selon Gilbert Ouédraogo, au-delà de la la conquête du pouvoir d’Etat, son parti demeure sensible et se sent toujours interpeller sur les grandes questions liées à la préservation de la paix sociale, à la pacification du jeu politique, à la réconciliation nationale, et au respect strict des règles démocratiques et de conquête du pouvoir d’Etat. Pour lui, le pouvoir actuel semble balbutier et demeure frileux et incapable devant la montée de l’incivisme, de l’insécurité, de la débâcle du système éducatif, de la fracture sociale et de la morosité économique. Son rêve est de sortir la jeunesse burkinabè du cycle infernal dans lequel elle se trouve, afin d’avoir un Burkina qui va de l’avant, qui se réconcilie avec lui-même et prospère. En outre, il prend l’engagement de réhabiliter l’histoire réelle du Burkina Faso, de travailler à ce que la jeunesse se retrouve, faciliter la cohésion entre les filles et fils de la nation.
Par ailleurs, Les militants ont pris l’engagement ferme de le soutenir dans toutes ses actions et de travailler davantage pour l’enracinement du parti. Pour Gilbert Noël Ouédraogo, la stratégie pour conquérir le pouvoir, consiste à aller chercher le pouvoir. Pour cela, il promet d’être sur le terrain et de travailler avec ceux qui le voudraient. Il invite l’ensemble des militants et militantes de continuer sans relâche à la redynamisation des structures du parti dans toutes les provinces, car c’est seulement par l’engagement de tous que l’Eléphant pourra légitiment s’asseoir royalement sur la chaise de Kosyam au soir de l’élection présidentielle de 2020. Il promet d’être le président non pas pour son bien, mais pour le bien du Burkina Faso.
Daniel OUATTARA
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